Quand j’étais petite
Quand j’étais petite, je voulais être "docteuse". Les grandes personnes avaient beau me dire que ça n’existait pas, ou que l’on disait docteresse ou femme docteur, je ne voulais rien entendre et j’insistais pour le terme «docteuse». J’ai perdu mes parents beaucoup trop tôt par le biais du cancer. La médecine conventionnée me mettait régulièrement en garde contre les risques supplémentaires de contracter un cancer du fait de mes antécédents familiaux. Tout en revenant chez moi avec une petite peur au ventre (qui ne durait jamais bien longtemps), j’étais de plus en plus convaincue que je pouvais «arrêter la machine du cancer» en moi.
J’ai commencé à reprendre contact avec ce désir de «mieux-être» qui me vient de l’enfance, par le biais d’un mari sportif et adepte du jeûne et de l’hygiène musculaire. Tout d’abord en reprenant une activité physique régulière, puis en m’intéressant de plus près à l’alimentation et à l'élimination.
J’avais appris par mes lectures (au début par les livres de Dr Catherine Kousmine) que les maladies dites «de civilisation» sont en grande partie dues à une alimentation inappropriée et une hygiène de vie éloignée de nos besoins premiers. Mes lectures m’ont aussi appris que nous sommes créateurs de nos maladies, du fait notamment de la modification de notre environnement et de nos priorités de plus en plus matérialistes. Nous avons depuis un certain temps rompu notre lien avec la nature nourricière sous prétexte d’indépendance et de liberté. Cette connaissance me rapprochait de plus en plus des médecines traditionnelles (surtout l’occidentale, c’est à dire la naturopathie) et de ma «vocation de docteuse». Et je décidais de reprendre mes études afin d’approfondir cette «médecine des profondeurs».
Mais la vie m’a menée ici est là et m’a fait suivre un chemin différent, tout en suivant de près ou de loin mon désir premier.
Et un jour malgré mes lectures, mes changements alimentaires (qui étaient bien loin d’être corrects et contenaient de nombreuses erreurs) et la pratique régulière et modérée du sport, j’ai moi même déclaré un cancer. C’est le corps cette fois-ci qui me rappelait ma vocation première.
Une fois la santé regagnée, j’ai tout mis en œuvre pour trouver «l’Ecole de naturopathie» qui allait répondre à mes attentes. J’ai suivi le cursus en 4 ans de l’Ecole UNIVERS Philippe DARGERE qui se nomme aujourd'hui DARGERE-UNIVERS. Puis j'ai rajouté 2 modules supplémentaires: la périnatalité avec le Dr Max Ploquin, et l’endocrino-psychologie avec Jean du Chazaud. Ces 2 thèmes me semblaient essentiels et je le vérifie encore chaque jour en consultation.
Depuis, j’accompagne toute personne désireuse de prendre sa santé en mains, dans le respect de chacun et des lois naturelles. Aujourd'hui j'ai le plaisir d'enseigner, dans cette école ou j’ai moi-même été enseignée. D'animer différents séminaires à Gradignan (sur le site du cabinet de naturopathie) ou chez Herbéo (31 rue des Ayres à Bordeaux) ou à la maison Ecocitoyenne de ßordeaux (Quai Richelieu). De faire des conférences...
Si quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladies. Alors seulement il est possible de l’aider Hippocrate 400av/JC